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● Please leave Alone- Nana Chou

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My Hero Academia
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Profession : Personnage Non Joueur.

Personnage Non Joueur

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MessageSujet: ● Please leave Alone- Nana Chou ● Please leave Alone- Nana Chou EmptyDim 4 Sep - 15:37

❝ Nana Chou ❞

 

   

 
Pouvoir
ADN morphing Le concept est simple, Nana peut changer son code génétique pour copier un pouvoir d’une autre personne.
Comment ça marche ? Nana doit ingérer un code Adn, donc cheveux – Sang – Salive, bref tout ce qui peut comporter votre ADN. Cela va lui provoquer un picotement différent pour chaque personne différente. Elle doit bien le mémoriser afin de pouvoir le copier. Bien sûr, elle a un temps limité : Plus elle ingéré d’Adn, plus elle pourra l’utiliser, il lui restera en mémoire. Instinctivement, quand elle ne pourra plus l’utiliser (car plus d’ADN étranger) elle n’arrivera pas à se souvenir du picotement. Elle ne peut pas non plus beaucoup en mémoriser, si elle atteint la limite, elle en oublie un autre.

L’activation : Déjà ce pouvoir c’est pour les maso. Pourquoi ? Nana n’a trouvé le moyen que pour l’activé de se faire mal, elle doit s’infliger une grande douleur pour accéléré son cœur et permettre l’ADN étranger de se propager, ses cheveux et sa couleur de yeux va changer pour celle du possesseur du pouvoir copier. Elle ne peut le garder actif que 5 minutes maximum pour le moment.

Les Malus : Déjà, bah elle a mal vu qu’elle a du se faire mal. Mais, l’inconvénient du pouvoir, c’est que même si elle a pu le copier, elle ne saura pas l’utiliser, donc elle doit savoir comment l’activer. Après le retour à l’anormal, la jeune fille sera totalement chouté, elle sera totalement ailleurs, comme l’impression d’être bourré, puis s’effondra de sommeil (selon la puissance du pouvoir) et quand elle se réveillera se tapera aussi le malus de la personne copié, bref utiliser son pouvoir en extrême urgence.

Je vous rassure, son code génétique Féminin ne change pas, elle n’a rien qui pousse ahahaha *sort*
 
16 ans  × Classe 2- A × Management
né(e) le 1 Avril quelque part
  Nom de Héro Si elle devait en avoir un : Ghost girl
  de nationalité japonaise
  préférant Les hommes, mais faut déjà voir des gens pour ça
  et se trouvant avec mon ombre, elle est sympas.

 
Super IRL !

  mon pseudo web c'est Lyria
  j'ai 22 ans
  et j'ai découvert MHA Je voulais demander un partenariat, j’ai craqué, une semaine de lutte tout de même ;w ;
  d'ailleurs je pense que Chais pas, je le trouve sympas, j’aime bien le design ♥
 

 
 

 
qualités
Gentille dans le fond × obstiné quand sa lui tient à cœur × Précautionneuse x Droite ×Passionné de télé et jeux video × adore les plat tout fait × vie le grand amour avec son micro-onde et PC × Adore la musique × Végétarienne x Erudit x Dit ce qu’elle pense× point fort × Franche x Essaie d’aider x pousse les autres pour avancer x Prend pas de place x Travail beaucoup x Sourire toujours sincère x peu d’arrière pensée pour elle-même x Aime les choses mignonne-Kawai et assume pas x Débrouillarde
défauts
Associable× Peu confiante× Vulgaire x Violente x Solitaire × Aime pas la foule × fragile physiquement × Asthmatique × Maladroite × Sang chaud x n’aime pas l’extérieur × Ni les grande lumière × Pessimiste x malchanceuse x Déteste les filles populaire x se fatigue d’elle-même x timide x pas un chouia curieuse x Panique vite aussi x pas du tout sportif x peu créative x blasé x Pas féminine du tout x Peu souriante x Pas motivée x Pas courageuse
 
Mon personnage est représenté par

 
Code:
<span class="Rouge">►</span> BLEACH_ Rukia Kuchiki_ Nana Chou
   

 

 



❝ Plus Ultra !! ❞

   
Tout passé existe
En vrai, mes parents génétiques ont dû tout de suite deviner le boulet humain que j’étais, alors sans chercher un possible remède à ma malchance ou ma maladroititude, ils m’ont casée fissa dans un orphelinat, avec juste un nom totalement stupide : Nana.  C’est tout ce à quoi j’ai eu droit, un prénom et le droit d’avoir un toit avec les autres enfants, en vrai, peut-être que j’aurais voulu qu’ils me gardent ? C’est vrai que cela aurait été un peu plus cool que de devoir vivre avec d’autres enfants H24. Je n’aimais pas le bruit, je n’aimais pas les délires de partage, je n’aimais pas jouer avec les autres enfants. En vrai, tout ce que je voulais c’était sortir de ce lieu. Je voulais être seule, je voulais juste me barrer.

Mais quand t’es pas capable de survivre une heure au soleil, t’évite tout de suite l’idée de fugue.

Car en plus d’être associale, j’ai gagné la capacité « Santé merdique ». Donc, j’ai en deuxième maison l’hôpital. Bien que l’espace soit climatisé et que ce soit assez grand, y a toujours trop de monde, en plus je devais tellement couter cher à l’orphelinat, en vrai j’étais un trou noir d’argent en plus d’être un trou noir en sociabilité. Je passais ma vie devant la télé, enfin toute mon enfance, je ne suis pas encore crevée. Donc, je regardais souvent les dessins animés, les passages de super héros, en vrai je les déteste. Quoi ? Je ne supportais pas qu’ils puissent tout réussir. En vrai, peut être que j’étais clairement jalouse de cela, ils sont puissants, ils sont forts, ils arrivent tout. Moi ? J’étais dans un lit d’hôpital car j’ai glissé sur une voiture miniature et j’ai fini avec une jambe pétés, et j’étais dehors, donc j’ai chopé la grippe, car y avait un coup de vent. Voyez le calvaire que je subis. Je passais mon temps alors dans un lit, ou dans un fauteuil à me faire liquéfier le cerveau. Car je n’avais que cela, je détestais les poupées, par contre, j’adorais les peluches. Quand l’orphelinat avait des dons de peluches par les citoyens, c’était noël pour moi. Bien que je n’avais pas de « possession », vu qu’il fallait toujours partager. J’affichais toujours cette tête blasée, qui n’aimait pas dire merci ou s’il vous plait, car je n’aimais pas parler aussi. M’apprendre à lire et écrire, c’était facile, me faire arracher une parole par contre c’était comme vouloir allumer un feu avec un pistolet à eau : c’est ridicule en plus d’être totalement idiot. Bien qu’il faille parler pour se faire comprendre, donc souvent je parlais pour dire un mot, souvent : Nan. J’étais madame Nan. Au moins, mes géniteurs savaient que Nana m’allait bien, enlevez un a et bam Nan. Comme quoi, la vie adore se foutre littéralement des gens.

Bien, maintenant la suite de l’histoire, là c’était juste du remplissage pur, bah, faut bien vous poser le décor. Donc, avec mes allées retours incessants de orphelinat à hôpital. Je voyais peu de parents pour venir adopter des enfants, en vrai, même si on veut vous faire croire que le monde est tout mignon, les parents marchent au coup de c?ur, mais c’est comme dans les Pokémon : Sauf si t’es un stratège, tu vas prendre le starter le plus cute ou avec le type favori. Donc forcément, cheveux noirs et yeux légèrement bleutés, ce n’est pas hyper original, en plus de ne pas sourire. Imagine la tête du parent qui me regarde blasée de me faire mater, c’est clair qu’à côté de moi t’avais le panneau Next bien clignotant. En vrai, je voulais un papa et une maman, mais en même temps je ne voulais pas de parent. Comment tu peux donner une deuxième chance à ce genre de personne quand l’un d’eux t’a juste balancée dans un supermarché à gamin ? J’avais peur qu’on me refasse le coup, alors je ne veux pas sourire, je ne veux pas me persuader comme certains qu’un jour des bras se tendront vers moi. Vivre dans un espoir douloureux, j’ai déjà mal au crâne et je me bouffe assez le mur dans la journée pour avoir mal, donc mentalement, j’en ai pas besoin.

Pourtant, en plus d’être jalouse des super héros, j’étais jalouse des gens qui trouvaient une « famille ».

De nouvelles têtes, des anciennes qui disparaissent. J’avais l’impression d’être dans un RPG où tu passes ton temps dans les hautes herbes pour XP. Je voyais défiler des visages, des expressions tout aussi ridicules que flippantes. J’étais totalement lassée de cette vie, cette envie de juste me barrer était de plus en plus forte, mais avec les bandages et les médicaments, je ne pouvais pas aller bien loin. J’étais enchainée à cette vie, attendant que quelqu’un se dévoue pour prendre cette chaine, histoire de me sortir de cette prison remplie « d’amour » et de « partage ». J’ai pourtant essayé de faire des efforts, les sourires totalement dénués de sentiments, juste pour « plaire ». Des tentatives stupides de « je veux un câlin », « joue avec moi » ne servaient à rien du tout. Imaginez bien le coup de marteau dans leur face quand on voyait ma fiche, hôpital, santé yolo, bref, tout pour ne pas vendre du rêve. C’est comme tenter de vendre une maison sur une falaise qui se fait bouffer, un moment où l’autre ça va couter pour rafistoler tout ça. Cela faisait mal oui, mal de voir que c’est le voisin qui est pris et pas toi, mal de voir les sourires sur les visages de potentiels parents aimant partir avec un autre que toi.

Cependant, la douleur était intense, mais quand elle disparait c’est encore plus intense.

Il pleuvait comme pas possible, je me suis demandée si c’était la fin du monde, hélas non. La jeune gamine que j’étais était toujours collée à la télé, comme avec espoir de fusionner avec, pour disparaitre de ce monde qui m’énervait. La porte des visites s’est ouverte, chose qu’on ne s’attendait pas du tout avec un temps pareil, il y avait quelques parents, un petit groupe qui a dû faire du covoiturage, ou peut être un bus ? Un bus pour l’orphelinat, tu parles d’une idée stupide. Les enfants ont couru vers eux, les autres étaient comme moi, pas envie d’approcher, surtout si c’est pour se bousculer. Je suis retournée à ma contemplation d’écran bleu. Malgré le bruit insupportable des enfants qui jouent, alors je suis partie en trainant mon coussin et ma peluche du moment pour aller dans les chambres, trop de bruit, trop de gens. J’ai fait un facepalm à mon coussin, en espérant juste qu’il me bouffe. Cette situation n’est jamais arrivée. Je précise. Je grommelais avec attente que les gens s’en aillent pour un peu de silence. C’est alors que j’ai senti un poids sur ma tête, ce qui m’a un peu fait paniquer, j’ai cru que mon oreiller me mangeait. Je lève d’un coup la tête en criant « Eh ! » Je crois, enfin, c’était un cri pour signifier ma colère et ma panique, deux trucs totalement pas semblables en vrai. J’ai croisé le regard d’un homme aux cheveux noirs et au sourire totalement flippant et surtout très nain de jardin, je le trouvais petit. Peu après l’observation de l’homme coupable d’étouffement sur mineur dans un coussin, je décide de lui donner un coup de peluche.
Je me suis rendue compte de la mauvaise idée, quand je ne touchais plus le sol avec mes gros yeux, car je ne voulais pas lâcher monsieur lapin. Bougeant dans tous les sens, marmonnant plein de mots coléreux sur lui et sur ma peluche et sur moi. Je ressemblais à un poisson pendu à un hameçon. Pendant un instant de gros silence, je le fixais totalement blaseé, on va dire que cette situation est assez incongrue.

« T’es ridicule comme ça. »

Ce mec riait en me voyant lutter pour récupérer ma peluche, mais en plus essayer de toucher le sol. C’est clairement ridicule oui, c’est avec moi-même que je luttais, mais j’ai enfin lâché prise pour finir sur le derrière. Heureusement, je ne me suis rien cassé pour une fois. Mon regard dépité affronte le regard médisant de cet homme, il me regardait avec un grand sourire, la main posée sur sa joue et accroupi, j’ai juste eu en idée de lui lancer une balle en mousse, qui rebondit, pour partir en courant… et m’effondrer 3 mètres plus loin car je me suis emmêlé les jambes, je suis trop forte. Je ne dit pas que j’ai mal, ça lui ferait trop plaisir. C’est alors que j’entendis un bruit de talon, il a des talons ?

« Wataru ! Ne disparais pas comme ça !
-Oui maman.
-M’appelle pas comme ça, je n’aime pas que tu me laisses toute seule, puis on est là pour faire un choix à deux.
-Oui oui, je fais le tour du proprio là.»

Le taré de service se relève en souriant, partant vers une femme aux longs cheveux châtains, vu l’accent, c’était sûrement une étrangère. J’ai boudé un long moment dans mon coin. La petite fille que j’étais était blessée dans son honneur, bah ouais, la loose total… Puis, je me suis décidée à aller dans le salon, histoire de voir si la foule s’était barrée, bah non, faut croire que c’est un gros délire des adultes, d’être entourés d’enfants ? Soupirant un peu, je me suis dirigée vers la télé, avec un minimum d’espoir de comprendre ce qu’ils disent, bien que je doive me taper un dessin animé bien niais. Super, la joie était aussi visible que la poitrine sur un squelette, non cette image est grave glauque là. Bref, je n’entendais rien, mais en plus cela ne m’intéressait pas. Je la quitte pour avancer un peu, me balader en mode touriste, ce n’est pas comme si je vivais ici. Mais faut bien s’occuper, je n’aime pas m’ennuyer, donc autant marcher pour rien, je dormirai bien cette nuit.

« Nous cherchons avec mon époux un garçon. Mon mari a déjà une fille, et comme je ne peux pas avoir d’enfant…enfin voilà » Rit-elle nerveusement.

J’écoutais curieuse contre la porte, vu la voix c’est la femme qui a arrêté le Tyran. J’hausse un sourcil, ils ne cherchaient pas vraiment de critère, enfin, m’en souviend plus trop. Tout ce que je sais, c’est qu’ils cherchaient un garçon. Le directeur donnait plusieurs noms, plusieurs critères, mais monsieur monstre disait souvent non. Au grand désarroi de la femme, on entendait ses soupirs. J’ai entendu les chaises glisser. Je rampais comme un cafard pour aller me planquer. Je voyais le visage attristé de la femme et le sourire de l’homme, il s’est mangé une remarque, il a haussé les épaules en souriant…

Ok, ok, j’arrête de faire tourner autour du pot toute l’histoire. Cet homme au nom de Wataru et cette femme qui veut un garçon, du prénom de Lisette son mes futurs parents. Comment ? Bah on retourne à la scène du cafard, donc j’étais planquée, la femme parlait avec le directeur, pendant que monsieur était plus en train de compter les nuages.  Je l’ai pas vu arriver d’un coup devant moi, j’ai sursauté très vite, au point de percuter la table où j’étais planquée. J’ai encore une fois grogné, sur moi, la table et sur lui. Encore une fois, j’étais blasée, comme d’habitude en vrai.

« Une petite espionne.
-T’aime pas.
-Eh bah, tu as le mérite d’être clair. Rit-il. Dit moi petite espionne, pourquoi tu espionnes ?
-Te le dirais pas.
-Eh bien voyons voir, une petite fille qui est grognon, seule, qui se cache. Tu es désespérément entrain de croire à l’espoir d’avoir des parents ? »

Ouais, ce mec doit vraiment pas aimer les gosses, ou alors il adore se prendre pour plus fort et plus haut. C’est la deuxième option la vérité. L’homme m’a vu faire de gros yeux, il m’a vu baisser la tête. Cela faisait mal, c’est sûr que ce n’est pas le genre de chose à balancer à la gueule d’une enfant, surtout quand c’est la vérité. Je croisai les bras, je faisais mine que cela ne m'avait pas affectée, j’étais débilement idiote de me faire croire plus forte que lui. Au fond, je devais avoir le bord des yeux remplis de larme, oui j’ai de l’espoir, oui je suis tombée dans ce cercle vicieux d’avoir l’espoir d’avoir une famille. Oui, je suis une fille stupide qui ne voulait pas croire en ça, mais qui espère. C’est hyper douloureux. Je serrais ma manche, je ne supportais pas sa tête, en plus il ne disait plus rien, il s’est levé et il est parti comme un vainqueur.

Alors que j’étais en peine, j’ai senti une main sur ma tête, j’ai fait le geste d’une fille blessée en la repoussant. J’ai croisé le regard de la femme de ce type. Un regard si doux, qu’on n’aurait jamais cru qu’une enflure comme lui pouvait avoir cette femme pour…femme, j’ai plus le mot ! Je ne sais pas s’ils étaient mariés aussi ! Vous êtes drôles ! Elle pencha juste un peu la tête, avec un sourire, mon dieu un ange est descendu là. J’ai rougi en détournant le regard, je déteste qu’on me touche, mais en plus qu’elle me regarde c’est gênant.

« Tu t’apelles ?
-….
-Moi c’est Lisette.
-Na..Nana.
-Oh ? C’est mignon, dans mon pays ça veut dire fille. Au moins, on ne va pas se tromper sur toi ! »

Elle s’est mise à rire. Son rire est totalement communicatif, j’ai affiché ce sourire tordu, qui n’avait jamais envie de poper d’un coup. Il était clairement sincère, mais je ne savais pas vraiment pourquoi je souriais. Bien que par réflexe, j’ai posé la main sur la tête, là où elle a tenté de poser sa main. J’étais rouge comme une tomate.

J’ai pas trop compris le pourquoi du comment, mais comme un coup de chance, où peut-être un test que j’ai passé sans le savoir. Mais, le lendemain de cette rencontre, le directeur est venu m’annoncer que j’étais adoptée. C’est un peu le choc de ma vie tout de même, c’est avec beaucoup d’empressement, quelques jours plus tard, que j’ai couru sur mon lit, j’ai découvert que je pouvais courir, comme quoi je suis un vrai pokémon, j’ai appris « courir » bientôt je vais apprendre « vie social » ? Ouais, non, même encore aujourd’hui, je l’ai pas cette attaque. Bref, je me suis empressée de remplir la valise qu’on nous donne, une sorte de sac pour tout mettre quoi. Bon, elle n’était même pas remplie, quelques vêtements, un pauvre dessin et c’est déjà pas mal. J’ai tout saisi et je me suis dirigée vers l’accueil, pour une fois de ma vie, j’étais impatiente de voir cette porte s’ouvrir vers l’extérieur.

La vision d’horreur est arrivé quand la porte s'est ouverte.

Lui et elle, encore elle je veux bien, lui non. J’ai fait un lol nope et j’ai fait demi-tour net. Il m’a soulevé par les dessous de bras, j’ai rien compris à ma vie. Il a ri, la femme a ri aussi et moi j’étais totalement grognon. J’ai bougé dans tous les sens, mais pas moyen de me battre, j’ai pas beaucoup de force, donc j’ai fini dans la voiture en mode prison break pas de plan pour sortir. J’ai clairement pas eu mon mot à dire, bon okay, j’étais contente qu’une famille m’adopte, mais…

JE SUIS TROP FIERE !

Après plusieurs minutes qui m’ont semblé être des heures, je me demandais bien comment était ma maison, ou ma chambre, ou plein d’autres détails qui vont faire ma nouvelle vie. Nous nous sommes stoppés devant une petite rangée de maisons, toutes semblables, des murs pour cacher un peu de vie privée et en plus de cela délimitées les terrains. On était dans un lotissement, pas un marché à côté, peut-être à 10 minutes une petite épicerie. On m’a ouvert la porte, j’ai saisi la main de ma « maman » maintenant, je l’ai suivi toute curieuse, quand le portail s’est ouvert j’ai fini par me bouffer l’attaque plaquage.

« Panzer ! »

Une voix un peu trop aigüe qui m’a juste explosé les tympans. Je savais que ma vie allait finir bien comme il faut, écrasée par un chien, j’avoue y'a plus badass comme mort. J’ai sentie de l’air enfin pénétrer dans mes poumons. Quand je me suis assise avec l’aide de Lisette, j’ai croisé le regard d’un Bouledogue anglais café au lait, avec le ventre tout blanc. Il semblait être encore jeune, enfin j’en sais rien, il est juste capable de me tuer en se couchant sur moi. Sérieux, quand je me dis que c’est le chien de ma mère, elle a carrément des goûts strange. Bon, j’ai enfin réussi à entrer dans la maison, par chance. Comme quoi, j’ai encore un potentiel de survie assez puissant, surtout que j’ai rien eu de cassé, miracle de la nature. Sinon, il n’y avait rien de bien extraordinaire dans la maison, elle était modeste, assez moderne pour être confortable, un étage, je vais devoir me méfier des escaliers. Et enfin, ma chambre.

C’était un carré, rien de bien extraordinaire en vrai. Vu qu’ils n’avaient rien fait, car ils ne connaissaient pas mes goûts, mais avoir ma propre pièce à moi toute seule, j’étais la joie incarnée. Un lit, un bureau, quelques trucs qui semblent être des jouets, des livres… Tout ça rien que pour moi ! On va dire que j’ai un peu roulé dans mon lit pour marquer mon territoire, on ne sait jamais. J’étais tellement bien. Même fixer le plafond me plaisait, jusqu'à ce que je sente un poids sur moi.

Ce chien voulait ma mort, j’en suis sûre.

La vie commune peut enfin commencer, bien que je rase un peu les murs en évitant ce « père » qui me cherchait souvent pour la taquinerie. J’ai appris les métiers de mes parents, un détective et une couturière de costume. Le couple totalement improbable. Enfin, maman était couturière en France pour un grand couturier, elle a voulu tout changer pour ce métier là. Je ne sais pas comment elle a fait pour tout plaquer, surtout pour un père pareil. Il est un peu trop excentrique à mon goût. Mais, comme vous avez bien lu avant, il y avait un autre enfant dans cette maison. Elle est arrivée la semaine après mon arrivée, comme pour me laisser le temps de m’adapter. Elle était chez sa mère, je crois ? Ouais, chez sa mère. Elle avait des cheveux noirs très longs, très féminine, enfin on ne devait pas avoir un âge très éloigné l’une de l’autre, mais c’était un peu mon opposée.

« Hidemi, je te présente Nana, ta petite sooooeur. »

Dit-il en posant ses mains sur mes épaules et se dandinant, il semblait heureux de me présenter à sa fille, pourtant j’ai juste eu le droit à un claquement de porte, au moins pour symboliser le vent, je n’avais pas mieux. Mon père a soupiré longuement, comme pour montrer clairement son humeur, il espérait qu’on s’entendrait ? C’est un peu mort en vrai.

En vrai, Lisette et Wataru étaient une famille heureuse, avec moi pour enfant de ce couple, Hidemi était l’enfant du couple précédent de papa. D’après ce que j’avais compris, son père a carrément plaqué sa mère en mode «  toi t’as pas la bonne nature dégage de mon équipe », quoi j’ai mes références, la mère d’Hidemi pour Lisette, qu’il a rencontrée à l’étranger. C’est clair que la fille devait avoir un peu beaucoup la haine. Je n’ai jamais entendu la fille de papa appeler ne serait-ce une fois Maman Lisette, en vrai, je ne l’ai jamais vu adresser la parole à Maman. Les seules rares fois où je la voyais, c’était pour juste pour manger, je la croisais parfois dans le couloir pour les toilettes ou la salle de bain, mais jamais elle ne quittait vraiment sa chambre. Au fond, je m’en foutais un peu en vrai, c’était comme une sorte de colocataire qu’on voyait tout les trente-six du mois. Puis, elle changeait souvent, elle allait chez sa mère souvent, cela semblait être un calvaire de venir ici, une torture ? Sérieux, à part le chien qui veut ma mort et les escaliers, je ne comprenais pas vraiment le concept de douleur dans cette maison, c’était un paradis.

Puis on a commencé à grandir, pour mon plus grand bonheur je ne prenais aucune forme, on avait un fossé entre elle est moi. J’ai les cheveux courts et des habits totalement masculins, elle a les cheveux longs et plus court tu meurs pour les vêtements. Je passais mon temps sur l’ordinateur et devant la console, elle passait sa vie dehors avec ses amies. Je n’ai pas d’amis, sauf Panzer, le pacte de paix était enfin signé entre nous deux. On allait à l’école toutes les deux, bien qu’elle marchait vite, elle avait honte de moi, m’adressait jamais la parole. Sauf pour me donner des ordres qui me blasaient, ou pour juste dire un semblant de « bonjour ». Au fond, je m’en foutais totalement d’elle, j’allais en classe, j’étais dans mon coin, avec mon aura non sociale, puis je repartais chez moi une fois les cours finis, sans elle, car madame allait avec ses amies au Karaoké. Jeunesse totalement désabusée en vrai, mais elle était plus vieille que moi, alors je n’espérais pas que sa maladie de jeune dévergondée aller me toucher.

Cependant, j’avais remarqué qu’Hidemi allait souvent chez nous, elle allait de moins en moins chez sa mère génétique. C’est vrai que si t’aimes pas aller là, pourquoi y rester ? C’est carrément stupide au fond. Sauf si t’as un petit côté Maso bien caché, mais ce n’était pas son genre. Sans le vouloir j’ai entendu la raison, elle parlait avec une amie sûrement au téléphone, sauf si elle devient folle et parle toute seule.

« Je déteste cette maison, je voudrais tellement retourner chez ma mère, mais elle est totalement devenue alcoolique, elle me fait grave flipper. Ils l’ont envoyée en désintox’, mon salaud de père en avait rien à foutre d’elle en plus. Je veux disparaitre, j’en ai marre de tout ça. »

J’ai repris mon chemin la boule au ventre, j’ai croisé mon père sur le canapé entrain de regarder une série télé, est-ce qu’il en a vraiment rien à faire ? C’est vrai qu’il semble totalement détendu de tout, mai ce n’est pas humain d’en avoir rien à faire des gens ? Surtout si t’as partagé un peu de vie avec eux, non ? Enfin, je dis ça mais les seuls gens avec qui j’ai partagé un peu de vie, c’est eux. Donc niveau exemple, je ne vais pas du tout me prendre en vrai. Alors, je suis retournée dans ma chambre, ignorant encore une fois tout cela, ce ne sont pas mes affaires, je ne connais pas cette fille qui est ma s?ur en vrai, je n’ai pas d’attachement particulier, si elle ne veut pas faire d’effort, alors j’en ferai encore moins.

Une fille carrément mal dans sa peau, c’est bien le meilleur résumé que je pouvais donner à cette fille. Ces fréquentations étaient celles que j’évitais le plus, enfin, j’évite toute fréquentation, mais elle avait le pire. Le genre de personne que tu sais qu’elles sont mauvaises, je ne le savais que trop bien, le genre de meuf qui te jette un seau d’eau dans les chiottes, le genre de fille qui t’humilie, le genre de fille qui court après les mecs. Ouais, c’était plus qu’un fossé qui nous séparait, c’était un univers entier maintenant. Je l’entendais sortir par sa fenêtre la nuit, je l’entendais revenir totalement explosée, le sourire débile sur le visage, des marques partout sur le corps.

J’avais pitié de cette fille qui tournait mal.
Pourtant j’ai rien fait.

Je regardais clairement la vie la bouffer, je regardais cette s?ur faire n’importe quoi totalement neutre. Ce n’est pas mon souci, ce ne sont aucunement mes affaires. Une fois, maman a tenté de lui parler, mais cela n’était qu’un discours de sourd.

« Me parles pas comme ça, t’es pas ma mère sale p*te.
-Hidemi !
-Quoi papa ? Tu t’intéresses enfin a moi ?
-Présentes des excuses à Lisette.
-Créve. »

Elle lui a fait un doigt, pour la première fois j’ai vu papa mettre une gifle à quelqu’un. Elle est partie un sourire sur les lèvres, comme satisfaite. J’ai serré ma baguette en la regardant partir, ce n’est pas encore mes affaires. Alors j’ai mangé en silence, un silence lourd et pesant. Cette famille aux apparences parfaite essayait désespérément de cacher la zone d’ombre qu’est Hidemi. Même moi, sans le savoir, je cachais la vérité. Au fond, peut-être que c’était juste pour me persuader que tout allait bien dans ma famille. Je serrais ma peluche de chat, cadeau de papa le jour de mon premier anniversaire avec eux, peut-être que je me sentais coupable ? Bien sûr que oui.

Cette fois, les marques dans le cou ont changé pour des marques sur les bras, elle m’a claqué la porte au nez quand elle m’a vue. Des marques de douleur, des yeux cernés injectés de sang. Quand mes parents n’étaient pas là, je l’entendais parler toute seule, puis elle jetait toute sa bile dans les toilettes. J’ai même une fois trouvé un test de grossesse dans la poubelle, dissimulé à la va vite.  Elle parlait à ses « amis » sur l’ordinateur, de son mal-être, qu’il n’y a pas de solution…

Et encore une fois, je n’ai toujours rien fait.
Car je ne voulais pas de problème.
J’étais lâche...

La feuille d’avenir devant moi, je ne savais pas du tout quoi cocher en vrai. J’ai serré mon stylo et j’ai rendu une feuille blanche, je n’ai pas d’avenir en vrai, je ne suis pas le genre de fille à voir le lendemain, je reste à aujourd’hui en soupirant. En plus, mon pouvoir était totalement stupide. C’est bien mignon de copier un pouvoir, mais je ne suis aucunement douée. On me dit que c’est un pouvoir génial, car je peux tout avoir. Je veux bien leur donner, car moi je voulais être sans pouvoir. Sérieux, j’ai un 0 en sport, vous me voyez en costume défoncer les gens ? C’est moi qui vais me faire défoncer direct dans un combat. Très peu pour moi en vrai, je ne me voyais pas avoir de « vie » car je n’ai aucun espoir pour moi. Maman me parlait souvent de faire le même métier qu’elle, mais je ne suis pas gâtée en imagination, donc cela sert encore moins de chercher dans cette filière.  Puis, c’est vrai que je me suis demandée ce que ferait Hidemi, mais elle me répondra jamais. Elle préfére ses amis et ses lames et sa drogue. Le pire, c’est que mon père a tenté de la trainer à l’hôpital, elle s’est sauvée, il le sait ? Il sait que sa fille ne va pas bien. Mais, si la demoiselle en question ne veut pas se soigner, cela ne sert à rien. En vrai, papa devait être affecté, il ne le montrait pas, c’était le genre de personne à cacher sa peine. Je lui apportais son lait de soja, car il ne buvait pas de lait de vache, il n’ingérait rien qui venait d’animaux.  Le pire, je trouvais cela admirable de vouloir être végétarien à cette époque. Bon, y'a les compléments à côté, certes. Puis je l’ai déjà vu préparer du poisson pour maman, en préparer pour les autres, il s’en fout, en manger c’est plus compliqué. Ou peut-être qu’il voulait juste être original ? Bref.

Il parlait un peu moins, je sentais la tension dans son bureau, peut-être que lui-même avait peur des conséquences ? Il est vrai que j’ai souvent vu des papiers pour des hôpitaux, des centres de soins, mais il n’y arrive pas. Il n’est pas un mauvais père, mais c’est un père qui ne sait pas comment faire. Quand on est parent, on n’a pas de mode d’emploi pour les enfants, ce qui est bien dommage en vrai.

Au fond, j’aurais pu lui dire tout ce que je savais.
Lui sonner l’état d’urgence.
Mais j’ai rien fait.
Encore une fois.

Je me suis mordue la lèvre, j’ai mis mon casque et le volume à fond pour m’enfermer dans mon monde. De la musique et des personnages animée pour sauver le monde, autant dire que ce n’était pas vraiment une vie parfaite. Bien que je ne savais pas vraiment quoi faire. Alors je soupire et je prends encore une fois la nouvelle partie pour recommencer le perfect, si le monde pouvait être comme ça. Tu rates un truc, tu peux recommencer. Je faisais toujours mine que cela ne m’affectait pas du tout, je faisais semblant de croire que le monde allait bien, pourtant je m’en foutais de tout, vie, amis, s?ur, travail. Rien ne m’intéressait vraiment, on disait que j'allais devenir une NEET. Pourtant, j’ai rien de bien grave qui m’a affectée, je n’ai perdu personne pour croire que la vie était stupide, peut être que le simple fait d’avoir été abandonnée m’a rendu comme ça.

Tu ne sers à rien, c’est ce que je me répète souvent.  

Le monde est trop douloureux en vrai, je voudrais presque ne pas vivre dans ce monde trop compliqué. Je ne suis pas faite pour cette vie. Je me suis levée pour aller boire un grand verre de coca, voulant me changer les idées, bien que je n’ai jamais d’idée donc comment je peux me changer les idées ? Ridicule. Je suis remontée, en me cassant au passage la gueule dans les escaliers, puis j’ai vu Panzer devant la porte de ma s?ur. Je me suis approchée, il est rentré dedans… C’est pire qu’un troll. Pourtant, je n’ai pas entendu la voix de Hidemi le jarter, alors j’ai poussé la porte. Il n’y avait personne à part la fenêtre grande ouverte, elle s’est encore sauvée. Saisissant Panzer, je commence alors à le sortir de là, histoire de dire que je fais attention à sa vie privée… Je vais tellement contredire cette phrase, la vache.  J’ai vu l’écran de son ordinateur encore allumé. Sur le coup, je n’y faisais pas attention, mais par curiosité peut-être malsaine ou inquiétude, je suis allée dessus, son mot de passe était facile à trouver. Je me suis mordu la lèvre, j’ai regardé ses conversations comme une journaliste avide de nouvelles informations.

« Je déteste ma vie – Je veux mourir – Mon copain m’a larguée – Mon dealeur me demande maintenant des compensations. – Je suis en manque – Je veux mourir – Je déteste mon père – Je déteste ma vie – Je veux mourir - Je n’arrive pas à mourir – Je déteste tout – Je veux crever – Je vais si mal – Je suis en manque - Je veux mourir – Je veux mourir –Je veux mourir. »

Cela me glace le sang, mes yeux grossissent encore plus. J’ai regardé son historique, jusqu'à trouver une adresse plutôt étrange. J’ai cliqué dessus, un site plutôt stylé, bien émo même. Pourtant, ce qui a arrêté mon regard, c’est le petit icon de suivi d’un sujet.

« Suicid'Rom »

J’ai cliqué dessus, j’ai eu la grosse boule au ventre en regardant de quoi cela parlait. Ces fameux groupes de gens qui vont pas bien, qui veulent tout finir d’un coup, ensemble. Pire que des tarés dans les jeux vidéos je dirais. Bien que quand j’ai vu la date, quand j’ai vu l’heure. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’étais bloquée sur sa chaise, j’étais totalement paralysée, comme si Pikachu était passé par là. Dans une heure, dans une heure ? Est-ce qu’elle va ? Mon regard se balance entre les messages, l’heure, les messages, l’heure…

Tu sers à rien résonne dans ma tête
Abandonne.
Inutile.

« Merde….MERDE ! »

Je me suis levée de sa chaise, je suis partie en courant dans les escaliers, je suis tombée, mais ce n’était pas grave. J’ai mis rapidement ma veste, j’ai mis vite fait mes chaussures et j’ai piqué le vélo de ma mère. Je suis partie comme une folle à l’endroit où tout cela semblait se passer. J’étais déjà crevée au bout de la rue. Mes poumons étaient en feu, je toussais tout ce que j’avais. Avec un peu de chance, je me serais gerbé dessus, cela aurait été trop la classe pour une pseudo sauveuse. J’ai jeté le vélo dans un coin et j’ai couru, je suis tombée trop de fois, je me suis égratigné tellement de fois, je voulais juste…

La sauver ?

Je suis arrivée, essoufflée, épuisée par cela. Ma vue se troublait, mes jambes étaient lourdes. Mais pas grave, je suis arrivée c’était le plus important. Je voyais du monde, j’avais un peu peur, mais pas le temps de penser à trois mille trucs à la suite, le but c’était de l’aider. Même si je suis encore une fois tombée, même si je suis encore une fois emmêlé les jambes, je ne m’arrêterais pas ! Je voulais la sauver, car…

Car c’est ma s?ur merde !

Je voyais des gens, j’avais tellement peur, je me disais qu’il était trop tard. Je priais pour une fois, même si j’y croyais pas, je voulais juste avoir l’audace de croire en une possible chance. Juste cette fois, juste pour une fois, je voulais de la chance. Puis, je l’ai enfin vue de dos, encore debout, au bord du vide.

« Hidemi ! » Elle c’est retournée, surprise, même moi je me suis surprise. « Saute pas car si tu meurs c’est pas cool ! »….Ouais écoutez il est tard et chuis fatiguée, alors les beaux discours vous savez où les mettre. « Si tu crèves, papa va être détruit, même maman ! Même si t’es chiante et légèrement tarée de faire ce genre de chose, non je t’avoue que là voilà… Enfin bref, on est une famille, enfin un semblant ! Mais une famille merde ! Sans toi… Ca sera un peu pas pareil, car on aurait pas les portes qui claquent, les grosses colères… ‘fin. Je veux pas te perde… ahaha. »

En vrai, je parlais carrément au feeling, je savais même pas ce que je disais. Je voyais juste le regard de Hidemi briller à la lumière, je crois qu’elle était en train de pleurer, elle s’y attendait pas, moi non plus. Pourtant, y a un détail que j’ai zappé, dans ce genre de moment, t’as toujours le chtarbé du coin. La c’était une meuf louche.

« Notre S?ur Hidemi à prêté serment avec nos autres s?urs. Donc elle ne peut maintenant reculer.
-….Oh merde, un Grand moineau.
-Et si la peur la possède je l’aiderai à passer le cap et rejoindre nos s?urs.
-C’est un meurtre là, ce n’est pas un suicide.
-Je vais mourir après, donc peu importe, je ne serai jamais accusée.
-…..Putain mais ça tient la route en plus !
-Donc si tu veux l’empêcher, tu devrais d’abord passer devant moi.
-…Euh. Meuf. Est-ce que tu m’as juste vue ? Sérieux est-ce que j’ai une tête d’héroïne Shonen qui te balance trois mille mots dans la face en te parlant d’amour et d’amitié ? Non mais regardes-moi un peu, je suis en pyjama, j’ai la gerbe, je suis crevée ! je sais même comment j’ai réussis à venir ici ?! Non mais sérieux, je vais pas te foncer dessus, j’ai aucune chance ! Non mais regardes-moi, pour dire j’ai fait l’exploit de l’année, j’ai pédalé ! TE JURE J’AI PEDALE, pour la première fois de ma vie j’ai fait du vélo ! Enfin, beaucoup de vélo ! Non mais je vais jamais m’en remettre ! Alors tu crois sérieusement que je vais aller te taper pour l’amour et la fraternité ?! Mais paies-toi une logique, j’ai pas la carrure de héros, sérieux je fais plus pitié qu’autre chose ! Alors ton combat de manga shonen tu te le mets où je le pense, sincèrement. Sérieux, même moi j’ai pas d’espoir pour ma propre personne. Lol quoi. »

Ouais, je suis carrément mauvaise héroïne. Pour dire, mon visage totalement blasé va super bien avec mon texte, la prochaine fois, je crois que je parlerai même pas, je sortirai un panneau Lol. Sur le coup, j’ai entendu un rire, celui d’Hidemi qui riait devant ma stupidité. Je savais que j’aurais dû être comique ou un truc du genre. Soupirant, je ne savais vraiment pas quoi faire, Hidemi ne bougeait pas, alors je me suis dit que c’était bon. Enfin, je vais noter que je ne suis pas bonne médium ou voyante, car au moment même où je me suis dirigée lentement vers ma s?ur, l’autre idiote l'a poussée. Sérieux, c’est pire qu’une rageuse ! Alors, je sais pas comment, mais j’ai pu me jeter pour lui choper la main, mais le souci c’est que niveau force, bah je l’avais dit. J’ai une force de chaton de 4 mois ! J’avoue que Hidemi est pas grosse, mais elle pèse son poids. Je commençais à glisser avec , c’était bien le moment de crever avec elle, de sauveuse je passe au stade à sauver. Bon sur le coup, ma tête n’a fait qu’un tour en pensée, il me restait plus qu’une solution. J’avoue que sur le coup, j’étais pas du tout fan de l’idée, mais fallait bien que je me sauve avec Hidemi accessoirement. Je me suis littéralement frappé le poing contre le sol, les larmes aux yeux, j’avais l’impression…
Que ça avait pas du tout marché

« CA FAIT MAL PUT… ça marche pas ! Fait chi*r j’ai maaaal ! »

Oui car quand t’as pas de chance, c’est jusqu’au bout. Sur le coup Hidemi essayait de grimper, mais on a perdu un peu de centimètres entre le sol et le vide, c’est génial de voir sa mort arriver. Bon me restait plus qu’un espoir.

« Hidemi, pète-moi un doigt là tout de suite. »

Avouez, ce genre de demande on vous l’a jamais fait, sauf si dans votre cercle d'amis vous avez un maso, et vous avez un sérieux souci si vous acceptez. Donc, après un gros hurlement, j’ai pu ENFIN activer mon pouvoir, sachant que je n’avais pas trois mille options, bah ouais quand t’as pas de vie social tout se résume à maman et papa. Donc le pouvoir de maman, qui par chance était utile, youpi. Mes cheveux ont pris la teinte châtain et ses yeux bleus bien clairs. Sur le coup je me suis laissée tomber avec elle en la serrant, il fallait que je me concentre, il ne fallait pas que je me foire, puis je poussai un gros soupir.

Et j’ai eu le noir complet.

Quand j’ai ouvert les yeux, le ciel était encore dans son voile de nuit. J’ai cru que j’étais morte. Je ne bougeais pas trop, je ne savais pas si je devais bouger. Je me suis relevée difficilement, j’étais dans une rue pas loin de la maison, je crois. Bon la téléportation ce n’est pas encore ça. Je titubais, je savais pas trop où j’étais vraiment, j’étais totalement pas là. Le contre-coup de mon pouvoir. Je sourirais comme une débile, ça je m’en souviens. Puis j’entendis un bruit, une grande lumière devant moi, j’ai cru que c’était la lumière au bout du tunnel, j’étais totalement pas moi-même. J’avançais vers elle, je voulais toucher la lumière qui me fonçait dessus, j’aurais dû comprendre, j’aurais dû !

Puis j’ai senti qu’on m’a poussée.
Ma malchance n’est jamais partie
J’ai vu son visage plein de larmes.
J’ai compris qu’a ce moment-là.
J’ai encore échoué.
Puis le noir.
Encore.

Quand j’ai rouvert les yeux, j’ai fini carrément aveuglée par un plafond trop blanc. Je me suis retournée pour éviter carrément de finir sans le sens de la vue, mais je suis tombée du lit, car j’ai toujours l’habitude de dormir trop d’un côté, pourquoi tourner alors de ce même côté, j’en sais foutrement rien. Tout ce que je sais, c’est que le sol, il n’était pas du tout confortable. J’ai croisé le regard d’une femme qui est arrivée en catastrophe. C’était une infirmière, j’ai compris que j’étais dans ma deuxième maison. En plus, je la connaissais, car ouais, je passe tout de même ma vie là.

« Salut Iris… Se passe quoi ?
-Tu ne te souviens plus ?! Bon sang Nana, on t’a retrouvée évanouie dans la rue !
-Ah, ça va c’est l’habitude. Plus rien me choque. Et Hidemi ?
-…
-Si tu me balances, qu’elle est morte, je… me faceplam sur le sol.
-Oh non, pas du tout, elle se porte bien. On va dire.
-On va dire ? »

Iris ne semblait pas vouloir poursuivre la conversation, vu que j’ai vu papa et maman se ramener, je suis remontée dans mon lit sans souci. Je n’avais rien, juste mon pouvoir qui m’a fait faire un gros dodo et une main bandée avec un atèle. Bon, on va pas s’occuper des conversations banales du comment tu vas etc. Je me suis rendue dans la chambre de Hidemi, qui était pas loin de la mienne. J’avoue que j’ai eu peur d’ouvrir la porte de sa chambre. Mais bon, on va pas rester trois plombes devant une satanée porte. Alors je l’ai ouverte, elle n’était pas dans son lit, elle était dans un fauteuil roulant. Sur le coup, j’ai grave flippé, je ne sais pas pourquoi.

« Hidemi ?
-Oh ? Nana ! Tu es réveillée.
-Ouais, je crois.
-Tu vas bien ?
-Ouais je crois.
-Tu crois tout le temps je vais croire.
-Et…toi ?
-Ca va, enfin… On va dire que ça va.
-Pourquoi t’es en mode professeur X ?
-Eh bien, je crois que c’est le paiement de ma bêtise… Quand tu nous as sauvées, tu as failli te faire renverser… J’ai voulu te protéger comme toi. Comme une sorte de grande s?ur je crois.
-Woh, t’as repris ton rôle ?
-En trois jours, on réfléchit beaucoup, j’ai agi sans réfléchir, comme toi.
-C’est de famille ?
-Ouais. Enfin, papa m’a parlé. Je vais suivre une désintox, couper les ponts et surtout essayer de récupérer les morceaux de ma vie.
-Courage. »

Ouais, les paroles réconfortantes ce n’est clairement pas mon dada. Mais, j’étais un peu contente, cette famille avec son ombre s’est légèrement teintée de lumière et de blanc. Cela fait sourire. Un retour à la vie normal au moins. Bon okay, on a dû déménager pour une maison plus pratique pour Hidemi.  Bien que je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie, bah ouais, toute cette histoire n’a fait que confirmer que j’étais pas faite pour sauver la veuve et l 'orphelin, déjà que j’ai du mal à me sauver moi-même. La couture, je sais à peine recoudre un trou, et je me pique toutes les 5s, donc on oublie clairement. Et il y avait beaucoup d’autres métier que j’évitais, genre la cuisine, sauf si vous voulez un feu de joie m’appelez surtout pas. Bref c’était carrément le n’importe quoi ma vie. Mon père me disait qu’au pire, j’ai qu’à faire super-chomeuse. Sans rire, c’était la meilleure idée qu’on ne m’ait jamais donné.

« Et pourquoi tu n’offrirais pas ton soutien ?
-Tu parles, je vais te le couler.
-Mais non Nana, pourquoi tu ne ferais pas en sorte de pousser quelqu’un en secret ! Genre Oracle de Batman ! Ou tout autre super associé !
-J’ai trop une tête de vendeuse meuf.
-Après, tu peux toujours essayer ?
-J’adore perdre mon temps.
-Bah oui.
-Merci. »

Hidemi avait maintenant un ton plus ironique, mais parfois elles étaient pleines de sens ses paroles, tenter pour voir. Après, je pourrais toujours me barrer en mode ràf de la vie et je deviendrais Super-Chomeuse. Pourtant, j’ai réussi à rentrer à Yuei, même moi j’étais Wtf, enfin, je me suis battue pour y aller, car j’avais peut-être vraiment envie d’y aller ? J’en sais rien, peut-être que je voulais vraiment découvrir, puis depuis je suis toujours là-bas. Bien que je sois toujours aussi poisseuse.

Bien que j’y crois pas du tout.


   

   



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● Please leave Alone- Nana Chou
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